Christophe Loyer

Né en 1956 à Paris, il a fréquenté l’Accademia di Belli Arte de Carrare de 1977 à 1979 grâce à une bourse de l’AFAA, puis a vécu en Italie jusqu’en 1998.

Il développe son travail selon plusieurs axes, démultipliant les thèmes récurrents du visible et de l’invisible, de l’espace réel et de l’espace intérieur, du perçu et du pensé. Il évolue avec une production littéraire, un travail sur la lumière pure, un travail de vidéo, l’élaboration de performances, ainsi que des collaborations dans les domaines de la chorégraphie, de la musique et du théâtre.

Depuis 2008 il renoue avec la dimension monumentale et notamment la pierre en taille directe. Dans la galerie, sont présentés particulièrement quelques bronzes du Cirque Philosophique. Il explique qu’il ne s’agit pas de « mobiles », bien au contraire, ses personnages tendent vers l’immobilité. Mais cette immobilité reste toujours hors d’atteinte, car un imperceptible mouvement les anime toujours.

À mesure qu’ils s’immobilisent, il semble que le temps ralentit peu à peu, qu’un halo intemporel les enveloppe, dans l’instant présent, comme un instantané qui ouvre une part de rêve à celui qui passe et s’y attarde. B.G.

 

Born in Paris in 1961, Christophe Loyer worked at the Accademia di Belli Arte of Carrara from 1977 to 1979 thanks to a scholarship, and lived in Italy until 1998.

His work is developed around several axes, multiplying the recurrent themes of the visible and the invisible, the real space and the inner space, the perceived and the thought. He evolves following several guidelines, with a literary creation, a work about the pure light, a video work, the development of performances, as well as collaborations in the fields of choreography, music and theatre.

Since 2008, he revives the monumental dimension. He also carves sculptures out of stones. In the gallery, some bronzes of the Philosophic Circus are presented. He explains that they do not consist in “mobiles”, but quite the opposite. Their aim or what they are close to is, at least, immobility. However, this immobility always remains out of reach as an imperceptible motion keeps them moving.

As they come to a halt, it seems that time gradually slows down, that an eternal halo envelops them, in the present time, as an instant that opens a part of dream to the one who passes and remains stopped. B.G.

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