Née à Paris en 1959 et toujours parisienne, le modelage reste sa priorité. Elle idéalise la nature humaine. C’est un parti pris, ses sculptures sont le reflet d’une réelle quête d’harmonie illusoire. Elle aime s’offrir la liberté de cette utopie.
Véronique Lonchamp propose au public d’inventer des histoires avec des personnages, des attitudes si justes et des discussions imaginaires. Ses originaux sont travaillés en terre, en cire, en plâtre ou en papier plâtré sur des armatures grillagées. Il y a dans son modelage des expressions volontairement simples et épurées. Les visages ne sont pas tracés, mais ils sont vivants. Elle leur évite de trop réfléchir. Ainsi l’humain devient humanité.
Elle laisse traces et aspérités, comme les blessures de la vie de chacun. Parfois, plusieurs générations se rencontrent. Tout son travail prend sa source dans l’impulsion de sentiments partagés. Ses personnages s’entendent souvent bien. Petits ou grands, ils sont toujours présentés en bronze. B.G.